Il a la peau dure, ce mythe-là ! Les histoires de lâchers de serpents à partir d’avions ou d’hélicoptères ne sont que des rumeurs aussi infondées que persistantes.
Mais ils n’ont rien de diabolique. L’hivernage dans un abri, l’accouplement ou l’éclosion des jeunes sont des événements habituels durant lesquels les serpents peuvent se retrouver enlacés.
Les serpents ne possèdent pas de paupière. Mais leur œil est protégé par une membrane transparente. D’où l’impression de fixité du regard. La couleuvre n’en a pas moins une excellente vue, tout particulièrement pour détecter les mouvements.
Autrefois, les serpents se glissaient dans les étables pour pondre dans le fumier. Quand
quelqu’un tuait une couleuvre prête à pondre, un liquide blanc - mélange d’œufs et d’urine - s’échappait de son corps. Ainsi est née la légende du serpent voleur de lait...
Non, les serpents ne se mordent pas la queue pour dévaler les pentes !
L’anatomie des serpents ne leur permet pas de réaliser une telle acrobatie. Pendant qu’on y est, bien que les serpents soient capables d’une vive détente, aucun ne saute. Qu’on se le dise !
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