Un pet pour vivre en paix
Le putois ne sent pas très bon... Mais s’il pète, c’est pour sauver sa vie ! Eh oui, cette mauvaise odeur lui rend bien des services. Démonstration.

Article d'origine par Sofia Matos
- Niveaux :
• Cycle 2 - CE1
• Cycle 2 - CE2
• Cycle 3 - CM1
• Cycle 3 - CM2
• Cycle 3 - 6e - Domaines : Sciences et technologie
- Lieu : En classe - À la maison
- Ressource
Pages 12-13
Fiche d’identité du putois
- Nom scientifique : Mustela putorius
- Famille : Mustélidés
- Ordre : Carnivores
- Taille : 30 à 45 cm
- Poids : 1,5 kg seulement
Bas les masques !
Frimousse claire, masque sombre et truffe noire : on dirait qu’il porte un masque. Et avec ses longs poils sombres par-dessus son pelage blanchâtre, il a toujours l’air mal coiffé !
Autre empreinte
Le putois a 5 doigts griffus ! Quand il bondit, ses empreintes s’impriment 4 à 4, presque en carré.
Crottes alors !
Moins de 1 cm de diamètre et longues de 6 à 8 cm, en spirales, effilées à un bout et arrondies à l’autre : ses crottes sont d’une vraie puanteur !
Marqueur puant
Le putois marque son territoire par ses crottes, son urine et les sécrétions de ses glandes. Bien que peu visibles, ses frontières odorantes sont un signal clair : « Ici, c’est chez moi ! Ne pas me déranger ! »
Boudin sur pattes
Corps tout allongé et court sur pattes ! Le putois a une démarche rapide et surtout il peut se faufiler partout, même dans des espaces étroits.
De l’eau dans le gaz
Ses glandes anales sécrètent une substance malodorante mi-gazeuse mi-liquide : le musc ! Une sorte de pet mouillé, quoi.
Pet repoussant
Le putois vit seul, mais ce n’est pas à cause de sa puanteur. La raison ? Il n’a pas besoin de l’aide des autres pour repousser les prédateurs. S’il se sent menacé, il expulse son musc qui sent très très mauvais ! Pssschit ! Grâce à cette arme fatale, il a peu de prédateurs.
Maître des odeurs
Tous les mustélidés sont équipés de glandes à musc. Mais blaireau, fouine, hermine ou loutre ne rivalisent pas avec le putois, dont le musc sent vraiment fort.

Cet article est extrait de la Revue Salamandre Junior
n° 126
Octobre - Novembre 2019
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