Moins souvent que les oiseaux. Ce projet vanesses était une belle occasion de m’y mettre à fond. Les papillons comptent pour moi car mon père m’a initié très jeune à leur détermination.
Sylvain Leparoux
Un beau sujet pour un peintre ?
Bien sûr ! Mais les contraintes sont multiples : symétrie des ailes, disposition des taches et des zones colorées, le tout avec un sujet vivant qui bouge. Au final, mon instinct a fait place à une grande concentration. Heureusement, les belles-dames sont plutôt calmes lorsqu’elles butinent. Elles peuvent rester de longues minutes sur la même fleur à quelques centimètres du visage si on ne fait pas de geste brusque.
Vous avez observé tout le cycle de la belle-dame ?
Hélas, je n’ai pas trouvé de chenille en nature. J’ai donc dû faire un petit élevage à la maison pour la plus grande joie de mes filles. L’émergence du papillon ne dure que quelques secondes : un véritable défi pour le dessinateur !
Un souvenir particulièrement fort ?
Le 26 juin, en voyage en pleine toundra norvégienne, au-delà du cap Nord, j’ai croisé une belle-dame en migration. Magique !
Article initialement publié dans la revue Salamandre sous le titre "Un papillon pour prénom"
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