Elle saute ou marche, et hop, un premier fil ! L’araignée accroche sa toile entre 2 points, parfois distants de 1 m. Une toile géométrique ? L’araignée la reconstruit chaque jour. Elle avale l’ancienne et en tisse une nouvelle selon un schéma précis.
UNE SIGNATURE
Chaque espèce tisse sa toile : en forme de chaussette, de tunnel, de cloche...
La tégénaire se cache discrètement au fond de sa toile entonnoir.
L'argiope frelon tisse un zigzag caractéristique.
PRISE AU PIÈGE !
Une mouche collée… L’araignée est avertie par les vibrations de la toile ou du fil avertisseur. Elle se précipite, enroule sa prise de fil et lui injecte une dose de venin pour la liquéfier. Elle n’a plus qu’à aspirer son repas ! La soie lui sert aussi à protéger ses œufs, à se faire un abri, à retrouver son chemin ou à ne pas tomber.
GLUANT MAIS RÉSISTANT
Fin, élastique et collant… son fil de soie est l’un des matériaux les plus résistants de la nature, 5 fois plus que l’acier ! D’abord liquide dans son abdomen, la soie se durcit en sortant. Selon son usage, l’araignée en produit des différents.
Il lui faut 1 h de travail pour 30 m de fil. Résultat final : un super piège à insectes !
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