«Recherche maison désespérément!» Chez les hirondelles, la pénurie de logement est bien réelle. A nous de leur venir en aide, avec des nichoirs artificiels par exemple.
Les hirondelles font toujours le printemps, mais elles sont, hélas, de moins en moins nombreuses à s’installer sous le toit des fermes ou sous le rebord de nos fenêtres. En cause, le drainage des marais, l’intensification de l’agriculture, les pesticides, les changements climatiques, la disparition des étables au profit de grandes halles de stabulation.
Les hirondelles ont aussi souvent du mal à trouver des matériaux de construction pour façonner leur nid. Nos campagnes sont devenues trop propres ! Goudronnées, les dessertes agricoles qui entourent les villages manquent de boue. Les martinets noirs, qui nichent dans les cavités des murs, souffrent, quant à eux, de la rénovation des immeubles et n’apprécient guère le verre et le béton.
Coups de pouce
A notre échelle, nous pouvons venir en aide à ces oiseaux de bon augure. Commençons par être plus tolérants à l‘égard d’une colonie d’hirondelles ! Disposer une planchette sous les nids permet de limiter les salissures de la façade. La destruction des nids est à proscrire !
Offrons aux hirondelles des matériaux de construction, s’ils font défaut dans les parages. Un mélange d’eau, de marne, de calcaire et d’argile avec un soupçon de fibres végétales fait parfaitement l’affaire. Disposer cette boue sur une bâche au jardin, dans un endroit dégagé.
Accrochons des nids artificiels, de préférence là où une colonie périclite ou a déjà disparu. On peut fabriquer les nids soi-même, en papier mâché ou en béton pour les hirondelles, en bois pour les martinets, ou les acheter auprès des associations de protection des oiseaux comme BirdLife (CH) ou LPO (FR).
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