Histoires écrites qui font bouger
Activité scolaire et éducative dans la nature : Un enfant s'installe et observe la nature, ensuite il raconte une histoire avec ce qu'il perçoit d'intéressant.
Article d'origine par SILVIVA
- Niveaux :
• Cycle 2 - CE2
• Cycle 3 - CM1
• Cycle 3 - CM2
• Cycle 3 - 6e - Domaines :
• Langues vivantes (étrangères ou régionales)
• Questionner le monde
• Français - Lieu : Cour de l’école - Parc - Forêt - Haie - Prés - Jardin - Eau
- Matériel : Sous-mains, stylos, papier, signal sonore (clochette)
- Ressource
Exercice :
Les élèves sont assis en cercle. D'abord, chaque enfant mémorise qui est assis à sa droite dans le cercle : il le suivra pendant l'activité. Muni d'un sous-main, d'une feuille et d’un stylo, chaque enfant se cherche une place dans la Nature où il se sent bien. Il commence par être simplement assis, en observant et en percevant la Nature. Dès qu'il perçoit quelque chose d'intéressant, il débute son histoire. Elle devrait contenir au moins un élément de l'environnement proche, le reste peut être inventé.
Tout le monde écrit jusqu'à ce que l'enseignant fasse retentir le signal sonore. Chaque enfant termine sa phrase, laisse la feuille et le sous-main sur place, prend son stylo, et se rend à l’endroit de l'enfant qu'il doit suivre. Il continue l'histoire de cet enfant, en se laissant inspirer par le nouveau lieu. Après quelques changements (adaptez la durée à la cadence d'écriture et à la capacité de concentration de votre classe), l'enseignant annonce, après le signal sonore, que chacun doit trouver une fin pour l'histoire qui se trouve à l’endroit suivant. Le signal retentit une dernière fois, les enfants laissent les feuilles et sous-main sur place et reviennent vers l'enseignant.
Les histoires sont ensuite présentées sur le lieu de leur action. D'après la taille de la classe et la patience des enfants, on présente en un, deux ou trois groupes. Un enfant commence. Le groupe se déplace à son endroit choisi. Il lit à haute voix toute l'histoire qu'il a commencée. On applaudit à la fin de la prestation. Puis on se déplace à l'endroit le plus proche, et le prochain enfant récite « son » histoire.
Variante : si le temps presse, chaque enfant retourne à l’endroit qu’il a choisi au départ et il lit « son » histoire.
Suites possibles
En lien avec le thème, on utilise les éléments touchés pour approfondir un thème. Par exemple, les enfants peuvent cueillir des feuilles de toutes les couleurs, les classer d’après la couleur, ou faire une brochette de feuilles. Arts visuels : Expression et représentation, perception
En salle de classe, les enfants mettent au propre « leur » histoire dans leur cahier d'écriture, en corrigeant l'orthographe, et en dessinant l'élément qui joue le rôle principal dans l'histoire – ou avec une photo de son endroit d'écriture. Production de l’écrit, MITIC
Langue étrangère : après l'histoire qui fait courir, les enfants approfondissent à deux les mots appris. Un enfant donne à l'autre une mission (« Suche ein rotes Blatt ! »), l'autre cherche l'élément demandé et fait une phrase (« Ich habe ein rotes Blatt gefunden. »). Puis on échange les rôles. Compréhension et Production de l’oral
Trucs et astuces
Si vous utilisez les histoires qui font courir dans l'enseignement des langues étrangères, les enfants devraient être capables de comprendre les grandes lignes de l'histoire racontée. Pour une meilleure compréhension, illustrez votre histoire avec des images.

Cet article est extrait de Enseigner dehors
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