Ce matin-là, les ventres gargouillent. Au loin, une bergerie. Les loups ont une peur bleue des hommes, de leurs fusils et de leurs voitures, mais la tentation est trop forte. L’instinct guide leurs pas. À peine l'enclos atteint, un chien de berger court à leur rencontre en aboyant.
Pan ! Une balle fend l'air en sifflant. Ce tir dans le vide fait déguerpir la meute. Le berger et son chien ont pu éviter le carnage. Le cœur de l'homme bat la chamade. Lui qui s’attendait à voir le chien errant habituel ! Il regarde les six points s'évanouir, songeur. Dire qu’à l'origine, le chien est un loup domestiqué… Le chien, meilleur ami de l'Homme, et le loup, resté sauvage et libre, meilleur ennemi ? Étrange paradoxe…
La bête du Gévaudan
Cette énigme autour d'actes sanguinaires (commis entre 1764 et 1767) jamais élucidée a obscurci pour longtemps la réputation du loup qui fut un parfait bouc émissaire.
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