J’ai un territoire d’hiver et un autre d’été. Ils me sont précieux pour nicher et me nourrir, et je les défends vaillamment.
Je suis tout mignon, mais gare à celui qui vient m’embêter !
Si un autre rouge-gorge ose pénétrer chez moi, je fais ma parade d’ intimidation : je crie, je gonfle les plumes de la poitrine pour exhiber ma tache orangée et j’agite fort la queue. En général, ça fait fuir l’intrus…
Il n’a pas bougé ? C’est la bagarre ! Je lui vole dans les plumes, je le frappe avec les pattes et les ailes. On voltige face à face en se donnant des coups de griffes et de bec. On roule au sol. Si je cloue mon adversaire par terre, j’ai gagné !
Petit mais costaud
Je peux attaquer des oiseaux d’une autre espèce, même s’ils sont plus gros que moi, un coucou par exemple. Parfois, il m’arrive aussi d’agresser mon propre reflet dans une vitre… Aïe aïe aïe ouille !
Zut zut zut
Au printemps dernier, une femelle est entrée sur mon territoire et je l’ai chassée, croyant que c’était un rival. Au bout de deux jours, j’ai réalisé mon erreur. Et je me suis empressé de lui faire la cour…
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