Début mai, la chevrette sent son ventre remuer. Elle a besoin de solitude pour mettre bas et chasse ses chevrillards. Ils ont assez appris la vie, zou !
À l’abri des regards, la chevrette lèche consciencieusement deux petites boules de poils : des jumeaux sont nés ! Après 2 h, le frère et la sœur marchent déjà sur leurs longues pattes flageolantes.
Plus relax qu’un moine
Il est temps de manger : la maman va brouter et cache les faons dans des lieux différents pour éviter qu’un prédateur trouve ses deux petits. Consigne : rester sagement couché quoi qu’il arrive, même si un renard, un chien errant ou une martre passe à proximité.
Sage comme une image
Roulé en boule ou allongé, le faon passe inaperçu : son pelage à pois imite à merveille le sol et ses taches de lumière. En plus il ne dégage presque aucune odeur. Et si le prédateur est trop proche, la chevrette fait diversion en s’enfuyant et en criant.
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