Nuit et jour, la petite taupe trotte et perce de nouvelles galeries. Pourquoi ? Pour dénicher à manger bien sûr. La petite travailleuse a une faim de loup !
Son réseau de galeries est aussi grand qu’un terrain de basket ! Ses tunnels s’entrecroisent, montent, descendent. Ils comportent des voies sans issue, des sorties de secours, des cheminées pour respirer… La taupe ne s’y perd pas, notamment grâce aux pipis qu’elle dépose pour se repérer.
Taupe-départ !
En chasse ! Aux aguets, la taupe avance en reniflant pour détecter les larves et surtout les vers de terre dont elle raffole. Mais parfois, elle fonce droit devant et dévore tout sur son passage !
Pour évacuer la terre, ho hisse ! elle la pousse vers la surface par une cheminée. Cela forme un tas, la taupinière. Très costaude, la petite taupe peut soulever plus de 10 fois son poids !
Le monde d’en haut
Parfois, la taupe sort chercher des feuilles pour arranger son nid. Mais gare aux ennemis ! Malgré sa mauvaise odeur, le renard ou la chouette peuvent la croquer.
Une pause s’impose !
Ouf ! épuisée de déployer tant d’énergie, l’ouvrière se repose. Pendant les travaux, elle fait des siestes régulières sur place dans une galerie. Pour le gros dodo, elle s’enfouit dans sa chambre-nid.
Article initialement publié dans la revue Salamandre sous le titre "ATTENTION : TRAVAUX !"
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